Depuis l’an dernier, j’ai un vidéoprojecteur dans ma classe. J’essaie donc de me servir au mieux de cet outil.

Au fur et à mesure de mes recherches, j’ai trouvé des petites vidéos, de quelques minutes, qui présentent plusieurs intérêts :

• elles accrochent bien l’attention des élèves, qui sont souvent captivés par ces vidéos,
• elles sont courtes,
• elles permettent un temps de structuration bien étudié,
• on peut les arrêter pour commenter,
• on peut les regarder plusieurs fois, ce qui favorise la mémorisation,
• elles peuvent proposer des supports visuels aidant à la structuration ou la conceptualisation.

Bien entendu, elles ont des limites :

• elles ne remplacent pas le travail de recherche par les élèves, ni l’étayage du maitre,
• elles sont de qualité variable, il s’agit de bien les choisir
• elles doivent arriver au bon moment pour que les élèves en profitent,
• elles perdent beaucoup d’intérêt si elles restent un outil de pédagogie frontale transmissive bien déguisée et bien emballée.

En ce qui me concerne, je ne les utilise pas comme dans la pédagogie inversée, ou les élèves regardent la capsule à la maison. D’abord, mes élèves me semblent trop petits, et surtout, dans mon école de ZUS, ils sont encore très nombreux à ne pas avoir d’ordinateur ou de connexion Internet. La « fracture sociale » se double bien souvent d’une « fracture numérique ».

Voici donc mes principales sources :

Les fondamentaux, du réseau Canopé : de très nombreuses vidéos pour tous les niveaux et de nombreuses matières. Celles que j’ai vues sont bien étudiées. Avec une adresse mail académique, on peut s’inscrire et télécharger les vidéos et des fiches pédagogiques.

Les capsules de Brigitte : elles couvrent une partie du programme de mathématiques de 1ère année du Québec… et donc en plus on a l’accent québécois.